Comment faire en sorte que l’art et le public se rencontrent quotidiennement ? Offrir une visibilité nationale aux artistes dont la réputation reste à construire et soutenir ainsi les créateurs de demain ? Garantir que chaque enfant et chaque adolescent puisse aller au moins deux fois au cinéma ou au théâtre dans l’année tout en s’achetant quelques disques ? Contribuer à renouer les liens entre lecteurs, auditeurs, téléspectateurs et médias « traditionnels » ? Cartes sur table apporte des solutions concrètes à ces questions simples.
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1 comment
ollivier says:
Jan 1, 2013
Le manque de transparence de nos médias est dû, en priorité, à un mécanisme typiquement français que vous n’avez pas pris en compte: les aides à la presse. Il s’agit d’aides financières attribués directement par les gouvernement à l’ensemble des médias. Le système est aussi ancien que la presse elle-même (aides postales), mais il a été organisé et formaté par le gouvernement de Vichy en 1942. Ce qui donne déjà une idée de sa finalité. Depuis cette date sinistre, peu de choses ont changé. Les médias continuent de recevoir chaque année près de 2 milliard d’euros d’aides dont la moitié en aides directes. Les patrons sont bien conscients de ce fait, certains canards boîteux de l’information ne survivent que grâce à ces aides qui ont un revers naturel: l’autocensure des journalistes, l’absence d’esprit critique vis à vis du pouvoir en place et la collusion qui en découle comme l’a dénoncé l’excellent film « Les chiens de garde ».
La transparence des médias passe donc par une réforme de ces aides et, pourquoi pas, par leur abandon.